Lectures

Dans les moments douloureux du deuil, les mots peuvent parfois offrir un peu de réconfort, de compréhension et de lumière.
Nous avons rassemblé ici une sélection d’ouvrages qui abordent la perte, la mémoire, la spiritualité et le cheminement personnel.
Ces lectures, choisies avec soin, ont pour vocation d’accompagner chacun à son rythme, en apportant soutien et douceur à travers les épreuves.

Au revoir blaireau

Le vieux Blaireau va mourir, mais il existera toujours dans le cœur de ceux qui l’aiment, grâce aux souvenirs qu’il leur laisse. Les amis de Blaireau évoquent tout ce qu’il leur a appris et laissé en cadeau et, peu à peu, apprivoisent leur chagrin.
C’est un album très poétique, aussi bien dans le texte que dans les illustrations à la plume et à l’encre, en demi-teintes. Les paysages sont juste évoqués. Une grande douceur et une grande sérénité se dégagent de l’ensemble, favorisant l’idée que cet au revoir est porteur d’espérance.
Un grand classique qui aborde avec espoir la disparition d’un être cher. Un ton juste, beaucoup de finesse et de sensibilité : un livre exceptionnel.

De 5 à 8 ans

Est-ce qu'il dort ?

Poc et moi, on aime bien s’asseoir sur la vieille souche pour regarder les oiseaux qui volent à toute vitesse. Quand on en a marre, on prend le chemin du pré jaune, pour aller écouter notre oiseau préféré, le merle. Mais, aujourd’hui, il n’est pas là. On l’a cherché un peu partout et c’est finalement sur le sentier qu’on l’a trouvé. Il était allongé, tout tranquille. Il devait sans doute dormir. Alors on s’est assis en silence et on a attendu qu’il se réveille…

De 3 à 6 ans

Partout là où je suis

Grand-père adore les animaux, connaît le nom de tous les oiseaux, aime faire du vélo et parfois danse avec nous au milieu du salon. Mais grand-père est malade, il dit que c`est comme ça, qu`on n`y peut rien. Et maintenant grand-père n`est plus là, je suis triste de ne plus le voir. C`est étrange, j`ai envie de sourire aussi, parce qu`il semble être partout là où je suis.

De 4 à 7 ans

Le petit livre pour parler de la mort et de la vie.

Les enfants, comme tous les êtres humains, s’interrogent sur les grandes étapes de la vie, de la naissance à la mort, qu’ils soient ou non confrontés à un deuil. Or, pour dénouer des sentiments d’angoisse ou de tristesse, rien ne remplace la parole et le dialogue. Avec des mots justes et sans se dérober devant des questions difficiles, ce petit guide veut apporter de l’espoir et expliquer que la mort fait partie de la vie et lui donne son sens. Les illustrations pleines de tact et d’humour aident autant que les mots à réfléchir et à comprendre.

A partir de 7 ans.

Le cimetière des mots doux

Agnès Ledig, avec la sensibilité et l’empathie qui la caractérisent, raconte par la voix d’une petite fille, Annabelle, le parcours de Simon, son amoureux atteint de leucémie, et les émotions qu’elle ressent. Avec des mots simples et justes, Agnès Ledig aborde un sujet très difficile, la mort d’un enfant malade et l’indicible chagrin de son amie.

Cette histoire poignante- qui suit la trame de son dernier roman adulte Dans le murmure des feuilles qui dansent – permet en douceur d’appréhender, en famille, cette notion délicate. Elle a aussi pour vocation d’offrir à l’enfant concerné par la mort d’un proche, un outil concret pour vivre le deuil et apprivoiser le chagrin : un geste symbolique, ici les mots doux qu’Annabelle écrit et va ensuite déposer dans la forêt qu’aimait Simon. Dans une nature à la fois poétique et puissante, la vie est plus forte que tout.

À partir de 5 ans.

Si on parlait de la mort

Après la mort d’un être cher, on est malheureux, on a du chagrin. La mort, on doit pouvoir en parler. Dire la vérité à un enfant lui permet de faire le deuil, d’exprimer son chagrin et de sentir peu à peu que la vie continue et qu’il a le droit d’être content de vivre.
Mine de rien, quand quelqu’un qu’on aime meurt, ça rassure de savoir que la vie continue et qu’on a le droit d’être heureux.

De 2 à 7 ans.

Nos petits enterrements

Esther faisait les cent pas dans la clairière. Elle réfléchissait. Je voyais qu’elle allait avoir une idée. ” Le monde entier est plein de morts, a-t-elle dit. Dans chaque buisson, il y a une souris, ou un oiseau, ou un papillon mort. Il faut que quelqu’un de gentil s’en occupe. Il faut que quelqu’un se dévoue pour enterrer toutes ces bêtes mortes. ” ” Ah oui ? Et qui ça ? ” ai-je demandé. ” Nous… ”

De 8 à 11 ans

Les questions des petits sur la mort

Un livre qui répond par la fiction aux questions sur la mort.

Pour les jeunes enfants, la mort est très souvent source de questionnement et même parfois d’angoisse. Ils ont pu la vivre de près, avec le décès d’un proche ou d’un animal familier, ou bien ils en ont entendu parler.Ce livre propose de répondre à six questions existentielles que se posent les tout-petits : – Pourquoi ça existe, la mort ?- Peut-on savoir quand est-ce qu’on va mourrir ?- Pourquoi on vit si on meurt après ?- Comment c’est, quand on est mort ?- Qui s’occupera de moi quand tu seras parti ?- Si quelqu’un meurt, je serai triste toute ma vie ?

Pour chacune de ces questions, une petite histoire permettra aux enfants d’appréhender ce grand mystère qu’est la mort. Dans un deuxième temps, de petits dialogues mettant en scène des animaux permettront de faire naître un dialogue entre parents et enfants, et aideront les adultes à trouver les mots justes pour rassurer les tout-petits.

A partir de 3 ans.

Petit Lapin Hoplà

Qui a fauché petit lapin Hoplà? Qui a conduit à l’hôpital petit lapin Hoplà? Qui a vu mourir petit lapin Hoplà? Qui pleurera petit lapin Hoplà? Tous ses amis accompagnent petit lapin Hoplà au moment de sa mort, tous ses amis l’entourent de douceur et d’amour au moment de lui dire adieu. C’est dur de quitter ceux qu’on aime, surtout quand c’est pour toujours.

De 8 à 11 ans.

La mort - mes p'tits pourquoi

Le papi d’Alice vient de mourir, et Alice se pose mille questions : souffre-t-il ? A-t-il faim ? soif ? froid ? S’ennuie-t-il ? Son papa la rassure : “Le corps de Papi ne sent plus rien, ni les bobos ni les câlins. Il est mort, c’est tout. “De double page en double page, le texte répond aux inquiétudes que tous les enfants peuvent avoir, en posant des mots simples sur ce qui se passe : la tristesse, le deuil, la peur de mourir, la peur que ses parents meurent… Sans dramatisation, ni dans les mots ni dans les images, ce “P’tit pourquoi” est un outil indispensable pour accompagner les questionnements des enfants.

A partir de 3 ans.

Vivre avec nos morts

Un rabbin est confronté chaque jour au mystère de la mort. Pour accompagner les mourants et réconforter les endeuillés, il tente de transmuer l’inéluctable, d’y trouver du sens : « Je me tiens aux côtés de femmes et d’hommes qui, aux moments charnières de leurs vies, ont besoin de récits », écrit Delphine Horvilleur.

Ce livre de consolation tresse étroitement trois fils – le conte, l’exégèse et la confession : la narration d’une existence interrompue, la manière de donner une signification à cette mort à travers les textes de la tradition, et l’évocation d’une blessure intime ou la remémoration d’un souvenir enfoui.
Les textes sacrés ouvrent un passage entre les vivants et les défunts, et « le rôle d’un conteur est de se tenir à la porte pour s’assurer qu’elle reste ouverte », nous invitant ainsi à faire la paix avec nos disparus et avec notre propre histoire.

Vivre le deuil au jour le jour

La perte d’un proche, prévisible ou brutale, est un traumatisme dont les répercussions physiques, psychologiques, relationnelles, sociales et spirituelles se font sentir tout au long de la vie. Le deuil est différent selon la place de la personne que l’on a perdue et la manière dont celle-ci s’inscrit dans l’histoire de chacun. Mais dans tous les cas, il est fait d’un amalgame d’émotions et de réactions dont la complexité n’a d’égale que la violence qu’il cause.

Répondant à des questions fondamentales – comment vivre sans lui/elle ? La douleur s’arrêtera-t-elle s’arrêter un jour ? Les autres peuvent-ils comprendre ? -, et nourri de témoignages, la nouvelle édition enrichie de ce guide indispensable aux personnes endeuillées et à leur entourage dit et analyse la déchirure. Il apporte un réconfort inestimable pour celles et ceux qui, confrontés à une indicible douleur, ne savent plus comment avancer.

Pour avoir aidé pendant des années des endeuillés, Christophe Fauré sait trouver les mots justes pour chacun et montrer la voie qui permet, un jour, de retrouver le goût de la vie

La personne âgée face au deuil

La mort du partenaire est l’un des évènements les plus émouvants dans la vie des personnes âgées. Comment aider les personnes âgées qui, après une longue vie en couple, se retrouvent soudainement seules ?

La mort d’un partenaire ou d’un être cher est un évènement très émotionnel dans la vie des personnes âgées. Selon plusieurs études, les personnes endeuillées ne reçoivent pas toujours le soutien et l’aide nécessaires. Comment peut-on aider les personnes âgées qui ont vécu ensemble pendant de nombreuses années et qui, d’un jour à l’autre, se retrouvent seules ?

Beaucoup d’entre nous se sentent mal à l’aise, et parfois même désemparés en présence de personnes âgées endeuillées. Nous ignorons de quelle façon nous comporter, nous ne savons ni ce qu’il faut dire, ni ce qu’il faut éviter de dire, ni même ce que nous pouvons faire pour leur venir en aide. Ce sentiment de malaise existe parce que personne ne nous a jamais expliqué ‘comment nous comporter avec une personne en deuil’. Ni notre éducation, ni nos études ne nous ont appris ce que veut dire être en deuil et comment apporter un soutien aux personnes endeuillées.

Cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui veulent apporter un soutien à la personne âgée en deuil : les enfants, les petits-enfants, la famille en général, les amis, les professionnels des soins et les médecins. C’est un livre qui nous fournit un récit détaillé de ce que les personnes âgées en deuil subissent après la perte d’un être cher. Il nous donne également des indications précises sur la façon dont on peut apporter une aide effective : ce que nous pouvons faire, comment le faire et de quels moyens nous avons besoin pour fournir ce soutien.

Le but de ce livre est d’assurer qu’après avoir vécu une perte déchirante, les personnes âgées puissent encore envisager leur avenir de manière confiante et épanouissante, en y intégrant pleinement les notions d’amour, d’espoir et de foi.

Sur le chagrin et le deuil

” Il n’y a pas de moment ni de façon idéale de vivre son chagrin. Ce livre vous permettra seulement de vous familiariser avec les différents aspects du deuil; il ne vise en aucun cas à se substituer à l’aide d’un professionnel, parfois nécessaire. Nous espérons qu’il deviendra pour vous un phare, qu’il vous apportera lumière, espoir et réconfort dans cette épreuve la 
” Il n’y a pas de moment ni de façon idéale de vivre son chagrin. Ce livre vous permettra seulement de vous familiariser avec les différents aspects du deuil; il ne vise en aucun cas à se substituer à l’aide d’un professionnel, parfois nécessaire. Nous espérons qu’il deviendra pour vous un phare, qu’il vous apportera lumière, espoir et réconfort dans cette épreuve la plus difficile de la vie, que nous rencontrerons tous. ” Elisabeth Kübler-Ross et David Kessler

Carnet de deuil

Traverser le processus de deuil par la créativité.

Le deuil d’un être aimé est particulièrement difficile à vivre, mais un divorce, la fin d’une relation, un déménagement, la perte de capacités physiques, de buts ou de projets appellent tous à un cheminement nommé “processus de deuil “. Par les activités et les repères qu’il propose, ce Carnet de deuil est un excellent outil pour avancer sur la voie de la résilience. Les exercices créatifs qui y sont expliqués ont été conçus pour aider chacun à accueillir, à exprimer et à transformer ses émotions, par étapes et à son propre rythme. Le Carnet de deuil invite à trouver en soi des ressources insoupçonnées.

La mort, dernière étape de la croissance

Notre société voue un culte à la jeunesse et à la santé. La mort est passée sous silence, sujet tabou. Et pourtant, au même titre que la naissance, elle fait partie intégrante de notre existence, de notre croissance et de notre développement ; ce n’est ni l’ultime maladie, ni un ennemi à vaincre ou une prison à fuir.

La Mort, dernière étape de la croissance réunit plusieurs points de vue : celui des Indiens d’Alaska, la vision juive, la perception hindouiste et bouddhiste de la mort.

Ce livre de lumière et de partage nous apprend à reconsidérer la mort, à l’envisager comme une compagne invisible dans le voyage de la vie. Elle l’enrichit et lui donne un sens. Car nous, humains, mourons sans cesse et pas seulement à la fin de la vie physique sur terre.

Les étapes de l’acte de mourir s’appliquent à tout changement significatif (retraite, changement d’emploi, de ville, divorce). Qui peut affronter et comprendre sa mort ultime peut peut-être apprendre à affronter et à traiter les changements qui se produisent dans sa vie.

Quand la peur laisse place à la compréhension, il devient évident qu’accepter la mort et le mourir, c’est déjà vivre plus pleinement le temps qui nous est donné.

Accueillir la mort

Nous sommes tous amenés à affronter la mort et à accompagner une personne en fin de vie. Pour les professionnels de santé comme pour les proches, cette épreuve peut être un accomplissement si l’on sait écouter, trouver les mots et les gestes qui apaisent, si l’on accepte l’inéluctable comme une étape nécessaire. À travers un dialogue avec les familles et le personnel soignant, Elisabeth Kübler-Ross répond avec simplicité et humanité à toutes nos questions.
Elisabeth KÜBLER-ROSS, médecin psychiatre internationalement reconnue, est une pionnière dans l’accompagnement des personnes en fin de vie.

Changer l'eau des fleurs

Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués viennent se confier et se réchauffer dans sa loge. Avec la petite équipe de fossoyeurs et le jeune curé, elle forme une famille décalée. Mais quels événements ont mené Violette dans cet univers où le tragique et le cocasse s’entremêlent ?

Quand le souffle rejoint le ciel

« ..Jusqu’à ce que le temps préserve les âmes et use les corps.
Profite, prépare-toi, toi qui me lis !
Car seuls quelques pas te séparent de l’infini. »

A l’aube d’une brillante carrière de neurochirurgien, Paul Kalanithi découvre qu’il souffre d’un cancer du poumon en phase terminale. L’avenir qu’ils ont imaginé avec sa femme disparaît brutalement.

Réflexion inoubliable sur le défi d’affronter sa propre mort et sur la relation médecin-patient, voici l’œuvre d’un écrivain brillant, qui dut faire face à ces enjeux avec une totale sincérité

Dernière visite à ma mère

Le regard d’une romancière sur une expérience universelle : l’accompagnement d’un parent en fin de vie.
Pendant deux ans et demi, l’autrice a visité sa mère placée en Ehpad, avant qu’elle ne décède quelques semaines avant le confinement. Très vite, la vieille dame est rendue incontinente et grabataire, faute de personnel à ses côtés. Les mains n’obéissent plus, la mémoire s’évapore, la dépression s’installe. On l’infantilise, on la médicamente pour qu’elle ne crie plus sa solitude. Bientôt, elle ne sera plus que silence. Jusqu’à la fin, cependant, sa fille cherche à renouer les liens avec cette mère fantasque, insaisissable et s’interroge : peut-on se dire ce qu’on ne s’est jamais dit à la fin du jour ? Peut-on enfin oser les gestes de tendresse ?
Une écriture à l’os qui donne toute sa portée au récit.

Tu as promis que tu vivrais pour moi

Quand on a trente ans, on n’est jamais préparé à perdre sa meilleure amie. C’est pourtant le drame que Molly doit affronter quand Marie est emportée par la maladie en quelques mois à peine. Juste avant de mourir, celle-ci demande à Molly de lui faire une promesse : vivre sa vie pleinement, pour elles deux. Elle y tient, alors Molly accepte.

Mais par où commencer ? Lâcher son travail de serveuse ? Rompre avec Germain, l’homme avec lequel elle vit ? Certes, il est comptable et porte des chaussons, mais il est gentil.

Lorsque Molly reçoit quelques jours après l’enterrement un mystérieux paquet contenant douze lettres de Marie, elle comprend que celle qui lui manque tant n’avait pas l’intention de se contenter de paroles en l’air et que son engagement va l’entraîner bien plus loin que ce qu’elle imaginait…

Les gens heureux lisent et boivent du café

“Ils étaient partis en chahutant dans l’escalier. J’avais appris qu’ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m’étais dit qu’ils étaient morts en riant. Je m’étais dit que j’aurais voulu être avec eux.”
Diane perd brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre.
Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence.
C’est peut-être en foulant la terre d’Irlande, où elle s’exile, qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel.
Entre “Le Journal de Bridget Jones” et “Love Story”, l’histoire de Diane nous fait passer par toutes les émotions.
Impossible de rester insensible au parcours tantôt dramatique tantôt drôle de cette jeune femme à qui la vie a tout donné puis tout repris, et qui n’a pas d’autre choix que de faire avec.

Seuls les enfants savent aimer

L’enfance et ses blessures, sous la plume de Cali.
Seuls les enfants savent aimer.
Seuls les enfants aperçoivent l’amour au loin, qui arrive de toute sa lenteur, de toute sa douceur, pour venir nous consumer.
Seuls les enfants embrassent le désespoir vertigineux de la solitude quand l’amour s’en va.
Seuls les enfants meurent d’amour.
Seuls les enfants jouent leur coeur à chaque instant, à chaque souffle.
À chaque seconde le coeur d’un enfant explose.
Tu me manques à crever, maman.
Jusqu’à quand vas-tu mourir ?